Actualités Food,  Côté emplettes

Mon expérience de la Ruche qui Dit Oui

J’ai de plus en plus tendance à privilégier les circuits courts, directs entre producteurs et consommateurs. J’ai même fait partie d’une AMAP il y a pas mal de temps, alors quand on m’a proposé de tester le concept de la Ruche qui dit Oui, je me suis lancée, car ça faisait longtemps que je voulais l’essayer. C’est ainsi qu’un mercredi soir, je me suis rendue à la ruche de Vendargues (34) pour voir comment ça se passait dans la ruche d’Alexandra.
ruche_qui_dit_oui_01

Comment fonctionne une Ruche qui dit Oui ?

La ruche fonctionne avec un responsable de ruche, ici Alexandra, qui sélectionne des producteurs de la région afin d’offrir une grande variété de produits aux consommateurs, les abeilles. Alexandra a choisi ses producteurs de manière précise. Il fallait absolument qu’ils remplissent son cahier des charges : faire des produits de qualité, soit en agriculture raisonnée, soit en bio. Il fallait absolument aussi que les producteurs soient dans un périmètre rapproché, afin de pouvoir venir à chacune des distributions.

Comment se passe une commande ?

Quelques jours avant la distribution, les producteurs mettent en ligne leurs stocks de produits à vendre. Ainsi les abeilles peuvent passer commande, et si le quota de vente est atteint les produits de ce producteur seront disponibles lors de la prochaine distribution.

Les tarifs ne sont pas ceux de la grande distribution en production intensive. Là nous sommes en production raisonnée, voire bio, les tarifs sont plus élevés, mais les produits sont de meilleure qualité. Un des producteurs fait par contre des courgettes longues bio à 2,60€/kg ce qui est dans les tarifs habituels pour le bio, les fèves bio sont à 3,20€/kg. On trouve aussi des faisselles fraîches en vente par 6 à 4,80€.

Une fois la commande passée, chaque abeille reçoit un numéro de commande, qui permettra de récupérer ses produits lors de la distribution.

Comment se passe une distribution ?

Dans cette ruche, Alexandra installe des tables pour que chaque producteur puisse installer ses produits. Les abeilles vont alors chez chaque producteur récupérer sa commande. Cela permet ainsi à chacun de pouvoir connaître mieux les produits, la façon dont ils ont été produits et puis surtout les personnes qui sont derrière chaque produit, ce qui n’est pas le cas dans la grande distribution, même les commerces de proximité, hors producteur vendeur.

C’est justement ce que je trouve vraiment sympa dans ce concept : pouvoir discuter directement avec les producteurs et savoir vraiment ce qu’on mange. C’est ainsi nettement plus satisfaisant. Et puis comme je le disais à Alexandra, je préfère savoir que je fais marcher l’économie locale que la mondiale qui a très souvent un mode de redistribution des richesses plus qu’aléatoires. Il est préférable de manger moins, mais de meilleure qualité.

ruche_qui_dit_oui_02

Et puis après passer quasiment une heure sur place, j’ai pu repartir avec un petit panier préparé par les producteurs présents ce soir-là :

  • un yaourt à boire à la myrtille au lait de chèvre, vraiment délicieux de la ferme du Puech Cabrier
  • des radis, de La Bretoule Cévenole
  • du beurre salé, goûteux comme je n’en avais jamais mangé, du Gaec de Brancouny
  • des amandes grillées aux épices, un régal pour un grignotage de fin d’après-midi, réalisées par Les Jardins de Nathalie

A tous ceux de Montpellier et des alentours, je vous recommande vraiment de participer à cette ruche de Vendargues, qui a tout juste un an et qui mérite vraiment d’être connue. Pour ceux qui sont plus loin, sur le site de La Ruche qui dit Oui vous trouverez certainement une ruche proche de chez vous.

La Cuisine de Circée, blogueuse cuisine à Montpellier (Hérault). Spécialisée en cuisine familiale et économique, je partage mes recettes faciles et rapides avec des produits de saison.

Laisser un commentaire